Bovarysme et snobisme, deux symptômes de la nervosité des Nations. Étude de cas : "Der Mann ohne Eigenschaften" - Université de Limoges Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Germanica Année : 2011

Bovarysme et snobisme, deux symptômes de la nervosité des Nations. Étude de cas : "Der Mann ohne Eigenschaften"

Till Kuhnle
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 934444
  • IdHAL : till-kuhnle

Résumé

Im Jahr 1902 bekräftigt Jules de Gaultier die von ihm ausgemachte Existenz eines eigentümlichen Syndroms, das er "Bovarysmus" nennt, die dem Menschen gegebene Fähigkeit, sich anders zu begreifen als er ist. Der Bovarysmus ist Teil der menschlichen Natur ; indes nimmt er pathologische Züge an, sobald das Bewußtsein in sich selbst gefangen bleibt, sobald also der Mensch sich unfähig erweist, die falsche Auffassung seiner selbst als solche wahrzunehmen. Die Fiktion (im Sinne Gaultiers und Vaihingers) gerät zur Obsession und affiziert schließlich die Wirklichkeit. Somit verkörpern das Genie und der Snob zwei Extreme des Bovarysmus. Der Snob erscheint als jemand, der das Risiko scheut, um den ihn umgebenden Schein zu wahren. Im Gegensatz zum Genie meidet er große Werke. Anders ausgedrückt : Der Snob nimmt die Haltung eines hochnäsigen Dilettanten ein. Bei genauer Betrachtung erweist sich der Snobismus als Symptom einer Gesellschaft, die sich in einer tiefgreifenden Krise befindet. Auch kann er als die "geistige Weltmacht" (Franz Werfel) der 20er gelten, die das Individuum den verstiegensten Ideen zutreibt, oder gar als eine Revolte gegen die kapitalistische Ideologie (Walter Benjamin und Theodor W. Adorno). Es sei an dieser Stelle hervorgehoben, dass der Begriff "Snob" eine ausschließlich heuristische Kategorie bezeichnet, die dazu dient die pathologischen Erscheinungsformen kulturgeschichtlicher Phänomene zusammenzufassen, ohne sich jedoch auf das Gebiet psychiatrischer Nosologie vorzuwagen. Folglich stellt die Fallstudie über Musils Mann ohne Eigenschaften einen Essay vor - ganz wie das Leben des Protagonisten Ulrich.
En 1902, de Gaultier affirme l'existence d'un syndrome particulier : le bovarysme, le pouvoir départi à l'homme de se concevoir autre qu'il n'est. Le bovarysme fait partie de la nature humaine, mais il est pathologique du moment que sa conscience est prisonnière d'elle-même, du moment donc que l'homme s'avère impuissant à réaliser cette conception différente qu'il se forme de lui-même. La fiction (Gaultier / Vaihinger) se transforme en obsession pour finir par affecter la réalité. Ainsi, le snob et le génie représentent deux extrêmes du bovarysme. Le snob fuit le risque afin de préserver les apparences. Contrairement au génie, " il évite les œuvres ". Autrement dit, le snob se comporte en dilettante arrogant. De fait, le snobisme est le symptôme d'une crise profonde de la société. Par ailleurs, il peut être considéré comme la puissance spirituelle dominante des années 20 qui pousse les individus à souscrire aux idées les plus maniérées ou comme une révolte contre l'idéologie capitaliste (Benjamin / Adorno). Il faut souligner ici que le terme " snob " désigne une catégorie purement heuristique. Par conséquence, l'étude de cas sur L'Homme sans qualités de Musil est un essai - tout comme la vie d'Ulrich, le personnage principal du roman. Autres auteurs cités : A. Adler, C. Einstein, G. Flaubert, S. Freud, J. Habermas, F. Nietzsche, A. Schopenhauer, W. M.Thackeray et F. Werfel.

Domaines

Littératures
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-00767489 , version 1 (20-12-2012)

Identifiants

  • HAL Id : hal-00767489 , version 1

Citer

Till Kuhnle. Bovarysme et snobisme, deux symptômes de la nervosité des Nations. Étude de cas : "Der Mann ohne Eigenschaften". Germanica, 2011, 49, pp.55-68. ⟨hal-00767489⟩
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