Résumé : La prééminence de l'ancrage anthropologique (idiomes et sociolectes), des faits sociaux (choix de l'espace, des thèmes) dans l'écriture littéraire de Peter Ndemby à travers les Oubliés de la forêt des abeilles, laisse lire un échange entre le livre et le vécu. Vladimir Jdanov affirme : " la littérature doit être considérée dans sa relation inséparable avec la vie de la société sur l'arrière-plan des facteurs historiques et sociaux qui influencent l'écrivain ". A travers la poétique de l'oubli, Peter Ndemby s'approprie le réel. Ainsi, son écriture se décline-t-elle selon un principe coextensif. L'écriture du romancier gabonais se modélise dans une coexistence entre l'imaginaire et le réel en dépit des tournures phrastiques qui n'arrivent pas à dissimuler le jeu d'influence.