J. Nouaillac, Histoire du Limousin et de la Marche limousine, op. cit., p. 115 ; dom J. Becquet, « Collégiales et sanctuaires de chanoines séculiers en Limousin aux X e -XII e siècles, p.80

. Vincent, De fait, la communauté d'Évaux a une histoire à la fois en liens avec le Berry et le Limousin 52 En 945, l'abbé laïc était Boson, probablement le frère de Turpin d'Aubusson, évêque de Limoges En 958, le chapitre est en rapport étroit avec l'Église-mère comme à Eymoutiers et en 1060 encore, une societas est attestée entre les mêmes chapitres 53 . Cependant, vers 1095, celui d'Évaux se régularise et on peut peut-être y lire, là encore, une prise de distance avec le chef-lieu, non étrangère au devenir de la Combraille. À cette date d'ailleurs, le siège épiscopal de Limoges est lui même occupé par un berrichon, Humbaud de Sainte-Sévère (1086-1096) auquel succède Guillaume d'Huriel (1096-1100), ancien prieur de Saint-Martial mais surtout membre d'une famille dépendante de la famille des Bourbon 54, Ces appartenances expliquent peut-être deux autres changements majeurs dans le paysage religieux de la Haute-Marche. Vers 1095, les collégiales de La Tour- Saint-Austrille et d'Anzème, chapitre pourtant fondé directement par le chapitre cathédral de Limoges en 1060 55

. Cf, D. J. Sur-Évaux, and . Becquet, « Les chanoines réguliers en Limousin au XII e siècle : sanctuaires régularisés et dépendances étrangères, pp.68-76

D. J. Becquet, « Les évêques de Limoges aux X e , XI e et XII e siècles, pp.85-114, 1979.

J. De-font-réaulx and «. Saint-pierre-d, Anzème et les origines de son prieuré », Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, et du même, « Un dernier mot sur Anzème, pp.1925-1927