X. Le-but-affiché-de-jean, . Oui, and . Non, On l'a dit, l'évêque mit deux ans à revenir définitivement dans son diocèse, probablement retenu par d'autres charges en Avignon, ce qui tempère l'urgence d'encadrement diocésain dont parlait Jean XXII en 1317 Mais une fois sur place, il fut actif Deux témoignages le prouvent : la production de textes pastoraux visant à donner un cadre réglementaire propre au diocèse et les travaux effectués dans l'église majeure. Un premier statut synodal répertorié pour le diocèse de Tulle et daté de « vers 1318 » par ses éditeurs est peut-être à mettre à l'actif des vicaires d'Arnaud, en attendant que l'évêque soit présent sur place. C'est la copie de celui promulgué par l'évêque de Cahors, Guillaume de la Broue, « introduit à Tulle dès sa parution ». Deux autres statuts suivirent, l'un entre 1320 et 1328, l'autre en 1328 et portant explicitement le nom d'Arnaud de Saint-Astier 38 . On lui doit peut-être aussi la reconstruction du choeur et du transept (effondrés en 1796, cf. Fig. 1), l'achèvement du clocher au-delà du premier étage, l'aménagement de sa flèche de granit (cf. Fig. 2), la construction du cloître 39 . Cela devait transformer monumentalement l'abbatiale en cathédrale, pp.1317-1318

. En-tout-cas, Les structures administratives laïques se sont conformées à cette organisation religieuse (Tulle devient siège de sénéchaussée en 1556, présidial en 1637 42 ) En 1790, l'Assemblée constituante procéda à un nouveau découpage des diocèses à raison d'un évêché par département, dont l'évêque porterait le nom Aux termes de ces travaux de refonte, le diocèse de Tulle passa à près de 300 paroisses et la ville était devenue le chef-lieu du département de la Corrèze 43 . L'évêché exista ainsi jusqu'en 1801, disparut alors avec le Concordat napoléonien pour être réintégré dans le diocèse de Limoges, mais renaquit en 1823, toujours bien plus important que le diocèse d'Ancien Régime. Ne disposant pas de 38, Répertoire des statuts synodaux des diocèses de l'Ancienne France, du XIII e à la fin du XVIII e siècleDocuments, études et répertoires publiés par l'IRHT). D'après PELISSIER (Antoine), art. cit., p. 415, le second des trois satuts aurait été rédigé la même semaine que la joyeuse entrée de l'évêque à Tulle en juin 1320, pp.467-469, 1963.