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Communication Dans Un Congrès Année : 2018

Redende Köpfe und Statuen von Albertus Magnus bis Athanasius Kircher

Têtes et statues parlantes d’Albert le Grand à Athanase Kircher

Résumé

Seit der Antike hat die Volksfrömmigkeit oft anthropomorphen Gegenständen, wie z.B. Statuen, das Sprachvermögen verliehen, u.a. die Wahrsagungsfähigkeit. Diese sprechenden Objekte sind die irdischen Treuhänder einer bald göttlichen, insbesondere thaumaturgischen, bald teuflischen Macht. Aber seit Albertus Magnus und vor allem seit der Renaissance wird die Macht der Göttlichkeit vom Demiurgen, sei es ein Handwerker (demiurgos), ein Magier, ein Alchemist oder ein Wissenschaftler, verdrängt: Letztere sind jetzt diejenigen, die die Materie formen und dem Artefakt Leben einhauchen. Die Wunderstatuen, die früher durch den Willen einer übernatürlichen Kraft belebt wurden, sprechen nun dank der Geschicklichkeit des Handwerkers oder des Forschers, mit Hilfe der Magie oder der Wissenschaft. Die Frage bleibt jedoch: Ist es nicht letztendlich der Teufel, der sich in die sprechenden Statuen einnistet? Sind nicht Automaten Kreaturen des Bösen? In dem Beitrag werden einige Beispiele aus dem germanischen Raum für die Übertragung der demiurgischen Macht auf Ausnahmemenschen oder legendäre Persönlichkeiten vorgestellt: vom Albertus Magnus’ Androiden, den Thomas von Aquin zerstört haben soll, über den sprechenden Kopf des Athanasius Kircher, der wie Descartes Magie durch technische Rationalität ersetzt, bis hin zu den redenden Statuen des Zauberers Vergil in Hans Sachs’ der Gesta Romanorum entlehnten Anekdoten und zur Gussform oder Schnitzerei eines Mannes bei Jörg Wickram und Hans Sachs.
Depuis l’Antiquité, la piété populaire confère à des objets souvent anthropomorphes comme les statues de facultés telle que la parole vengeresse, protectrice ou divinatoire. Ces objets parlants sont les dépositaires d’un pouvoir tantôt divin, notamment thaumaturgique, tantôt diabolique. Mais depuis Albert le Grand et surtout depuis la Renaissance, le démiurge, qu’il soit artisan (demiurgos), magicien, alchimiste ou scientifique, se substitue à la puissance de la divinité : c’est lui désormais qui façonne la matière et donne vie à l’artefact. Les statues miraculeuses, qui s’animaient par la volonté de quelque force surnaturelle, parlent désormais grâce à la dextérité de l’artisan ou du chercheur, grâce à la magie ou à la science. La question ne laisse cependant de se poser : n’est-ce pas en dernière analyse le diable qui se niche dans les statues parlantes ? Les automates eux-mêmes ne sont-ils pas création malfaisante ? L’exposé se penchera sur quelques exemples dans l’aire germanique de ce transfert du pouvoir démiurgique à des hommes d’exception ou des figures légendaires : depuis l’androïde qu’aurait construit Albert le Grand et détruit Thomas d’Aquin, jusqu’à la tête parlante de Kircher, qui à l’instar de Descartes, écarte la magie au profit de la rationalité technique, en passant par les statues parlantes imputées au magicien Virgile dans les anecdotes de la Gesta Romanorum reprises par Hans Sachs et par l’iconographie du moulage et de la sculpture des hommes chez Jörg Wickram et Hans Sachs.

Mots clés

Domaines

Littératures
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01767107 , version 1 (15-04-2018)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01767107 , version 1

Citer

Florent Gabaude. Redende Köpfe und Statuen von Albertus Magnus bis Athanasius Kircher. Roboter – Androide – Maschinen. Automate zwischen Magie und Technik in der Literatur seit der Antike / Robots - Androïdes – Machines. Les automates entre la magie et la technique en Littérature depuis l’Antiquité, Michael Gottlieb Dallapiazza, Università di Bologna, Dipartimento di Lingue, Letterature e Culture Moderne, May 2018, Bologna, Italy. ⟨hal-01767107⟩
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