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, Anne Besson souligne ainsi par exemple l'écartèlement ou le flottement possible du chercheur entre les deux postures antagonistes d'adhésion ou d'ironie, chacune renvoyant à un paradigme politique, l'empowerment dans un cas, la manipulation aliénante par les industries culturelles dans l'autre. Si en apparence Anne Besson tente de s'extirper de cette dichotomie pour privilégier un point de vue neutre, je crois déceler sous sa plume, au moins à deux reprises, une résistance d'un sur moi politique face à l'immersion, sinon béate du moins déculpabilisée, dans des univers alternatifs, immersion qu' Anne Besson, à force d' observation et de théorisation, pourrait passer pour justifier et cautionner. Sous l'éloge de l'illusion fictionnelle hédonique et consolatoire, on peut repérer ainsi p 253-254 une pointe de résignation désabusée, qui semble encore plus appuyée à la page 483 avec l'aveu que « pour « changer le monde » symboliquement, illusoirement, et mieux supporter notre impuissance individuelle (et notre fatigue d'avance à même essayer) devant l'incapacité collective à en détourner les apocalypses annoncées -férocité du capitalisme financier, Au risque de passer pour schématique, j'irai vite en besogne en condensant le questionnement entêtant qui tarraude un certain nombre de chercheurs qui attachent du prix, de l'attention, de l'engagement intellectuel à l'étude des fictions populaires/ multimédiatiques : L' « attention oblique » et la « lecture nonchalante » théorisées par Hoggart, ou encore le concept gramscien d' « hégémonie » que mobilisent les chercheurs plaidant pour une approche culturaliste des médiacultures appréhendées comme des « culture en archipels » ( Eric Maigret, pp.382-383

. Décidément, en avons pas encore fini -et c'est sans doute tant mieux, tous comptes faits -avec le débat récurrent sur la fonction idéologique des fictions de grande consommation, dont Gramsci a très tôt diagnostiqué la force anthroplogique et politique de « rêve les yeux ouverts

, Penser les médiacultures

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