« C’est mon moment. » Le temps pour soi des ouvrières et des employées - Université de Limoges Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Travail, genre et sociétés Année : 2018

« C’est mon moment. » Le temps pour soi des ouvrières et des employées

Résumé

Les ouvrières et les employées d’aujourd’hui disposent-elles d’un temps « à elles », affranchi des charges familiales et professionnelles ? Si le temps personnel de ces femmes est fréquemment empreint de dimension familiale, l’analyse ne saurait se limiter au constat de la force du « nous » dans les milieux populaires : à de nombreux moments le « je » prime en effet très clairement. Tout en montrant les inégalités entre les femmes des catégories populaires et les autres femmes face au temps pour soi, cet article repère les activités de temps libre qu’elles investissent d’une dimension personnelle et rend compte de la standardisation du temps pour soi, c’est-à-dire à la fois de l’appropriation et de la banalisation de la norme du temps personnel dans les ménages des classes populaires. Il montre que le temps pour soi est pour ces femmes un moyen de marquer des limites à la condition d’épouse et de mère autant qu’à la position subalterne de leur emploi.

Dates et versions

hal-04040305 , version 1 (22-03-2023)

Identifiants

Citer

Olivier Masclet. « C’est mon moment. » Le temps pour soi des ouvrières et des employées. Travail, genre et sociétés, 2018, n° 39 (1), pp.101-119. ⟨10.3917/tgs.039.0101⟩. ⟨hal-04040305⟩
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