Les inscriptions urbaines de Banksy: entre oxymore et paralipse - Université de Limoges Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2012

Las inscripciones urbanas de Banksy: entre oxímoron y paralipsis

Les inscriptions urbaines de Banksy: entre oxymore et paralipse

Maria Barredo
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 966722

Résumé

Uno de los aspectos característicos del artista-grafitero Banksy consiste en la inscripción sistemática de su obra en espacios publicos que son atravesados por flujos cotidianos de viandantes. Evidentemente se trata de una apropiación del espacio urbano y simultáneamente de una interpelación individual a cada peatón convertido así en espectador. Sin embargo la constatación que se impone reside en la polémica que ha otorgado un renombre internacional a las inscripciones artísticas de Banksy. Sus graffitis no se borran, al contrario, son motivo de fotografías y se multiplican en forma de postales. Más allá del dilema que plantea el status de sus reealizaciones, entre graffiti y manifestación artística, entre invasión de la vía pública y la cuestión del acceso al arte, no se puede obviar que Banksy establece un diálogo con los viandantes. Es decir,una retóriqca visual. Dicha retórica funciona gracias a su ubicación inesperada en primer lugar, y bajo un plano conceptual, gracias a las figuras identificables en la praxis enunciativa. La disposición de su discurso se consttuye por la imagen (a veces acompañada de un texto) y por el soporte, siendo éste último igual de pertinente para con el efecto de sentido buscado. Es precisamente este conjunto que hace emerger diferentes tropos, suscitando así un conflicto cognitivo en la persona que mira. El oxímoron y la paralipsis, que constituyen dos isotopías en la obra de Banksy invitan a que nos interroguemos acerca de las relaciones entre la retórica persuasiva y estética (Klinkenberg). Cuando las dos figuras se encuentran y se entrecruzan cabe preguntarse en qué etapa de la cadena confrontación-médiación-resolución (Fontanille) se sitúa entonces el discurso visual. Asimismo no debemos olvidar que la cuestión de fondo sigue estando ligada al anclaje de la obra en el paisaje urbano. Lo cual nos lleva a reflexionar sobre la función crítica del arte: ¿puede ésta desbordar el marco de la obra e instalarse ilícitamente en el espacio público? E inversamente, esta manifestación artística, ¿tendría la misma significación dentro de un contexto establecido previamente, como el de un museo? No alteraría de hecho el efecto de las dos figuras mencionadas anteriormente que son emblemáticas del arte de Banksy?
L'un des aspects caractéristique de l’artiste-graffeur Banksy consiste dans l’inscription systématique de son œuvre dans des espaces publics traversés par des flux quotidiens de personnes. Il s’agit évidemment d’une appropriation de l’espace urbain et simultanément d’une interpellation individuelle de chaque piéton devenant spectateur. Néanmoins, le constat qui s’impose réside dans la polémique qui a donné une renommée mondiale aux inscriptions artistiques de Banksy. On n’efface pas ses graffitis : on les photographie et on les multiplie sous forme de cartes postales. Au-delà du dilemme posé par le statut de ses réalisations, entre graffiti et manifestation artistique, entre envahissement de la voie publique et questionnement de l’accès à l’art, nous ne pouvons négliger qu’il établit un dialogue avec les passants, c’est-à-dire une rhétorique visuelle. Cette rhétorique fonctionne grâce à son emplacement inattendu d’abord, et sur un plan conceptuel, grâce aux figures identifiables dans la praxis énonciative. La mise en discours comporte l’image (parfois accompagnée d’un texte) et son support, ce dernier étant tout aussi pertinent pour l’effet de sens recherché. C’est justement cet ensemble qui fait émerger différents tropes et déclenche un conflit cognitif pour la personne qui regarde. L’oxymore et la paralipse qui constituent deux isotopies de l’œuvre de Banksy invitent à s’interroger sur les rapports entre rhétorique persuasive et esthétique (Klinkenberg). Lorsque les deux figures se retrouvent et s’entrecroisent, à quelle étape de la chaine confrontation-médiation-résolution (Fontanille) se situe le discours visuel ? En outre, il ne faut pas oublier que la question du fond reste toujours liée à cet ancrage de l’œuvre dans le paysage urbain. Ce qui nous amène à la fonction critique de l’art : peut-elle déborder le cadre de l’œuvre et s’insérer illicitement dans l’espace public ? Et inversement, cette manifestation artistique aurait-elle la même signification dans un contexte établi au préalable, tel qu’un musée ? Cela n’altèrerait-il pas en effet les deux figures susmentionnées et emblématiques de l’art de Banksy ?
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01160517 , version 1 (05-06-2015)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01160517 , version 1

Citer

Maria Barredo. Les inscriptions urbaines de Banksy: entre oxymore et paralipse. Xe Congrès de l’Association internationale de sémiotique visuelle, Association Internationale de Sémiotique Visuelle, Sep 2012, Buenos Aires, Argentine. ⟨hal-01160517⟩
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